En arrivant à Patzcuaro, on s’est dirigés vers un camping qu’on avait déjà repéré. Le lendemain, on est partis du camping, à pied, et on s’est dirigés vers le centre-ville. Il y avait beaucoup de fêtes ces temps-ci pour les Mexicains puisque cette journée-là, c’était le Mardi Gras. Pendant qu’on prenait une pause pour Nina, on a entendu de la musique au loin qui venait vers nous. Donc on a attendu sur place de voir les musiciens. Une trentaine de personnes sont passées devant nous. Un gars a commencé à nous parler. Il avait l’air normal jusqu’à ce que je remarque qu’il portait un soutien-gorge autour du cou. C’est là que j’ai compris qu’il était saoul. Le pire, c’est qu’il était seulement 2h de l’après-midi. Je n’imaginais pas son état à minuit! Il nous a parlé pendant super longtemps et quand on l’a - enfin! - quitté, il nous a demandé de l’argent pour s’acheter une bière. Ça ne nous tentait pas, évidemment. On s’est trouvé une excuse bidon, et on s’est éclipsés discrètement.



On s’est dirigés vers la place publique et puisque Nina avait faim, on s’est acheté des petites pâtisseries. C’était quand même bon, mais c’est rien comparé aux churros. C’est qu’ensuite, un vendeur ambulant est passé et on a voulu goûter à ce qu’il vendait, des churros. C’est un genre de bâton de pâte frit roulé dans le sucre. La meilleure spécialité mexicaine du monde, à mon avis! On a marché jusqu’à une autre petite place. Ensuite, on s’est un peu promenés dans la ville et on est revenus à l‘autobus.


Le lendemain, on est allés un peu à l’écart de Patzcuaro, et de là, on a pris un petit bateau qui nous a amenés sur l’île de Janito. Arrivés là-bas, on est montés au sommet de l’ile et tout le long du chemin, les habitants essayaient de nous vendre des souvenirs et de nous amener dans leurs restos. On est arrivés à la statut de Morelos, un homme qui a été très important dans la Révolution mexicaine. On est montés dedans où on avait une vue sur toute l’île, l’eau qui l’entourait et les montagnes au loin. C’était vraiment beau! En revenant au bateau, on a vu une tyrolienne qui partait de Janito, qui passait au-dessus de l’eau et qui rejoignait une autre petite île plus loin. Ça faisait vraiment peur! Une chance qu’on ne l’a pas fait!



Après Patzcuaro, on est allés à Morelia. Maman devait travailler donc, le premier jour, on a pris un taxi pour se diriger vers le centre de Morelia où il y avait la bibliothèque. C’était une bibliothèque magnifique avec plein de vieux livres anciens et des petits balcons pour accéder au deuxième et au troisième étage. Pendant que maman travaillait, papa profitait de l’internet pour planifier la suite du voyage et nous, les enfants, faisions nos devoirs puisque le voyage n’est pas seulement des vacances! Il faut aussi travailler dur pour pouvoir aller dans une bonne école au retour.À un moment donné, Nina voulait aller aux toilettes et j’ai été extrêmement surprise quand j’ai constaté qu’il n’y avait aucune toilette dans la biblio! Donc, on est allées aux toilettes de l’université en face. C’était la plus belle université que j’avais vu de ma vie – et de loin! – mais aussi la plus petite! Ça ressemblait plus à une cour intérieure qu’à une université. Quand tu entrais, il y avait un grand espace où les élèves pouvaient se réunir et des arches pour s’abriter de la pluie. Il y avait un deuxième étage, et on y est montées pour aller aux toilettes. Surprise, il n’y avait ni papier de toilette, ni sièges sur les bols, ni savon. Des toilettes pourries comparées à l’université!



Le deuxième jour, on a décidé de visiter Morelia cette fois. On est entrés dans plusieurs cathédrales, aux plafonds décorés. On s’est promenés un peu dans la ville. On a vu l’aqueduc et les petites rues étroites. Mais ça nous a un peu déçus. Il n’y avait rien d’extraordinaire à voir.




On a roulé les jours suivants pour se rendre à la Réserve de la Biosphère de l’UNESCO pour le sanctuaire des papillons monarques. Les papillons monarques sont l’unique espèce de papillons migrateurs qui parcourt d’aussi grandes distances. En effet, chaque année, les papillons monarques partent du Québec et viennent immigrer ici. On a roulé jusqu’en haut de la montagne (les papillons ont plusieurs conditions pour s’installer à un endroit, dont l’altitude). Ça montait beaucoup et, en plus, il y avait beaucoup de dos d’ânes. On a quand même réussi à arriver au stationnement en haut (mais en calant une fois). Il y avait beaucoup de monde, donc on a décidé d’y aller le lendemain de bonne heure.



On est donc partis à environ 8 h du matin et on a escaladé la montagne pendant 1 h 30 pour arriver à leur sanctuaire. Quand on est arrivés, les papillons étaient tout en grappes, accrochés aux arbres. Il ne faisait pas assez chaud pour qu’ils aient envie de voler. On a donc attendu super longtemps pour qu’ils volent, mais seulement quelques-uns ont réalisés notre souhait. Nina a même fait la danse du soleil, mais en vain. On est donc redescendus bredouilles.


Lou


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