Glacier Park est un des nombreux parcs nationaux qu’on va visiter au cours de notre voyage. Fondé en 1910, il est populaire pour ses glaciers immenses. En 1850 les glaciers avaient atteint leur taille et leur nombre maximum. À cette époque il y avait 150 glaciers. Maintenant, il y en a seulement 25 et on projette qu’il n’y en aura plus en 2030. Cette diminution rapide est due à l’activité humaine et au réchauffement climatique.



Nous venons d’attaquer la chaîne de montagnes rocheuses qui s’étend des États-Unis jusqu’au nord du Canada. Il y a (dans Glacier Park) 6 montagnes qui s’élèvent à plus 3 048 mètres, autant dire que les randonnées n’étaient pas faciles! Parlant de randonnées, on en a fait 4 super belles. Pour se rendre à ces randonnées, on a dû prendre une navette car la route était très étroite. On ne pouvait pas s’y rendre en Vagabus et même, c’était interdit. Cette route (Going To The Sun) était comme accrochée aux deux tiers de la montagne tellement elle était à pic.


La première (Avalanche Lake) était quand même longue, il y avait beaucoup de monde mais ça valait la peine car arrivé en haut, il y avait un lac aux couleurs superbes. La deuxième (Hidden Lake) était facile, mais c’était la plus belle car c’est elle qui allait le plus haut en montagne. On a vu des chèvres et des boucs de montagnes, de belles chutes d’eau qui coulaient le long de la roche et de la neige éternelle.




La troisième randonnée (Highline à Logan Pass) était tout le contraire de facile. Le chemin ne faisait même pas un mètre de largeur et si par malheur tu trébuchais, tu faisais une chute de plus d’une centaine de mètres. C’était un chemin taillé dans la roche à flanc de montagnes et pour ne pas tomber, tu devais te tenir à la corde accrochée exprès.



La dernière (Redrock Falls) n’était pas vraiment sûre. Sur le bord du chemin, on voyait du caca d’ours frais et des traces d’herbe piétinées, signe qu’il y avait un ours pas loin. Heureusement, on avait notre chasse-ours à portée de main. Arrivé là-haut, on a désespérément cherché un coin d’ombre car sous la chaleur infernale, on avait chaud. On a même traversé une rivière pieds nus mais en vain. On est alors revenu sur nos pas et finalement on en a trouvé un assez grand pour contenir toute la famille au frais.


Lou Andrea