Après le désert du Mojave où on a visité Joshua Tree, on est passé dans le désert d’Anza Borrego où, sur notre route, il y avait plusieurs structures de fer modelées en forme d’animaux mythiques et de dinosaures. Quand on s’est arrêté pour observer les sculptures, il n’y avait personne au beau milieu du désert, donc mon père m’a laissé démarrer, passer en première et diriger le bus sans l’aide de personne. C’était trop malade!!! Mais malheureusement, cela n’a pas duré.

Quelques jours plus tard nous sommes entrés dans la ville de San Diego (quand mes parents m’ont dit que nous allions passer quelques jours dans cette ville, je leur ai demandé pourquoi, car je n’avais jamais entendu parler de San Diego, alors je croyais que c’était une ville pas très importante). À notre arrivée, il y avait vraiment beaucoup de brouillard et d’arbres, on se serait cru en Amazonie. On est allé sur le bord de la falaise qui donnait, en contrebas, sur une plage et sur l’océan pacifique, mais on ne pouvait encore rien voir à cause de tout ce brouillard. Il était dû à une tempête qui avait eu lieu la veille et qui laissait beaucoup d’humidité. Le soir, on ne voyait même pas à trois mètres devant nous.

Le lendemain on est retourné sur le bord de la plage, mais cette fois avec un très beau soleil sans nuage et beaucoup de chaleur. On a marché le long de cette plage nommée La Jolla. Il faisait tellement beau qu’il y avait énormément de surfers. Il y avait carrément une bande de 100 surfers environ dans l’eau, parallèle à la plage sur des centaines de mètres. On ne pouvait malheureusement  pas continuer jusqu’au bout de cette plage, alors nous sommes montés dans la ville pour contourner une section de rochers submergés à marée haute. On a traversé un interminable quartier de maisons  à quelques dizaines de millions de dollars chacune puis on est passé entre 2 maisons pour pouvoir redescendre sur la plage de Torrey Pines. Mais tout n’était pas parfait, car pour descendre, il fallait passer par un chemin créé par les gens qui voulaient aller sur la plage plus « facilement », alors ce n’était pas du ciment. Il était tout en boue et en terre glaise, et devenu extrêmement glissant à cause de la tempête de la veille. On devait passer sur une planche longue et étroite et sur des pentes de gadoue, descendre en rappel et tout se salir pour aller sur une plage. Bon, en tout cas, c’était beau. L’après-midi on est allé voir des lions de mer en liberté sur le bord d’une autre plage.

On a ensuite passé quelques jours dans une bibliothèque. L’avant dernier jour, en allant à la bibliothèque, on a vu des avions de chasse qui passaient super vite et évidemment super fort au-dessus de nous – je ne sais pas s’ils s’entrainaient ou si Trump les avait envoyés, mais aux 2 minutes il y en avait un. Ça devait être lié au fait qu’il y a plusieurs bases militaires dans la ville ou autour (navales et aériennes); environ 1 personne sur 10  des hommes et femmes de la ville sont militaires. Le dernier jour a été le plus intéressent, car j’ai visité avec mon père un porte-avions des années 80 rénové, le USS Midway. J’adorais ça, il y avait tellement d’installations à l’intérieur, c’était comme une petite ville, je n’en revenais pas. Durant son activité, le Midway pouvait accueillir 4 000 personnes. Il y avait 6 cuisines pour les différents grades, une salle de boxe, plein de lits, d’escaliers et de tuyaux. Et dire que les porte-avions de maintenant sont deux fois plus grands!       

Matteo

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